Liebeslieder Walzer

Nouveau répertoire en concert pour Les Métaboles, les Liebeslieder Walzer de Johannes Brahms sont l’une de ses œuvres les plus populaires écrite en 1869 et 1874 pour piano à quatre mains et chœur. 

Derrière Brahms le titan, ambitieux héritier de Beethoven et Schumann, se tient aussi l’un des plus grands compositeurs pour le chœur, observateur complice des coutumes viennoises.

Chants d’amour au rythme de danse, ces Liebeslieder Walzer expriment tour à tour le désir, la nostalgie, le chagrin, l’amusement dans le dialogue des cœurs. Le programme a été créé avec Yoan Héreau et Edoardo Torbanelli, spécialiste de l'interprétation sur piano d'époque, pour être au plus proche du son qu'avait en tête le compositeur. À ce recueil emblématique, Léo Warynski joint plusieurs joyaux de l’art vocal brahmsien, où brillent les couleurs de ses Métaboles. 

Piano Johann-Baptist Streicher 1847, collection La Nouvelle Athènes
Projet co-produit avec la Fondation Royaumont (dans le cadre de la résidence des Métaboles 2019-2021) et soutenu par la Fondation Bettencourt-Schueller.
Le concert en ligne bénéficie d’un partenariat avec La Nouvelle Athènes - Centre des pianos romantiques. Il est soutenu par l’Adami et la Copie Privée.

LIEBESLIEDER WALZER

Johannes Brahms


Kanons opus 113
2 quartette opus 112a
Danses hongroises 1 et 2 pour piano à quatre mains
Weltliche Gesänge opus 42 pour chœur
Valses 1, 4 et 5, 15 et 16 opus 39 pour piano à quatre mains
Drei quartette opus 31
LiebesliederWalzer opus 52 pour voix et piano à quatre mains


Les Métaboles (8 chanteurs)
Yoan Héreau et Edoardo Torbianelli, piano-forte
Léo Warynski, direction

Dans la presse...

... un charme, une chaleur, un tact, bref une humaine intelligence qui atteint sa cible en plein mille

ConcertClassic- Alain Cochard
 - Liebeslieder Walzer

... un charme, une chaleur, un tact, bref une humaine intelligence qui atteint sa cible en plein mille

ConcertClassic- Alain Cochard - Liebeslieder Walzer

Léo Warynski et les Métaboles nous gâtent ! Tandis que vient de paraître un magnifique enregistrement intitulé « The Angels » (NomadMusic) – une réussite sur laquelle nous reviendrons bientôt –, le chef et ses chanteurs étaient à la salle Cortot au début du mois pour un programme Liebeslieder Walzer dont la création a eu lieu dans le cadre du Festival de Royaumont, le 20 septembre dernier. Pour ceux qui l’avaient manqué, comme ceux qui l’ont déjà savouré, le bonheur était grand de le retrouver dans le cadre d’un concert diffusé en direct sur la plateforme Recithall.  
 
L’intitulé pourrait faire accroire que Les Métaboles donnent l’intégrale des Liebeslieder Walzer (Op. 52 & 65) de Brahms ; il n’en est rien. Léo Warynski s’est limité à l’Opus 52 et s’en est servi comme point de départ à la construction d’un programme ouvrant sur des aspects bien plus rares de la production chorale de Brahms – sûrement l’un des pans les moins connus de l’œuvre du musicien allemand. Et de choisir deux des treize Canons op. 113 (les nos 7 et 13), les Quartette op. 112a, les Gesänge op. 42 ou encore les Quartette op. 31 pour précéder le cahier op. 52.

Inspiré par le thème de Der Leiermann, dernière pièce du Winterreise schubertien, le Canon op. 113 n° 13 sur un poème de Rückert « Einförmig ist der Liebe Gram » (le chagrin d’amour est monotone) introduit de façon mystérieuse et prenante l’auditeur dans un labyrinthe qui se prolongera jusqu’aux Liebeslieder Walzer, placés en conclusion. De part en part, l’oreille est séduite par la qualité de la réalisation, tant en ce qui concerne l’intonation que la souplesse de la phrase, l’équilibre entre les lignes et le relief apporté au texte musical. On n’est pas moins admiratif du sens de la caractérisation avec lequel chaque pièce est explorée, qu’il s’agisse de compositions de jeunesse, pleines de charme, tel l’Opus 31, ou de réalisations tardives, et, bien évidemment, dans la première série des Liebeslieder Walzer que Warynski et ses chanteurs abordent avec un charme, une chaleur, un tact, bref une humaine intelligence qui atteint sa cible en plein mille.
 

À cette justesse du propos, la présence pour l’accompagnement des chanteurs d’un piano Streicher de 1847 (prêté par La Nouvelle Athènes), que se partagent Yoan Héreau et Benjamin d’Anfray, apporte beaucoup par la dimension intimiste de la sonorité – parfaitement en situation dans la merveilleuse acoustique de Cortot. Un instrument qui, à quatre mains, permet deux très opportunes parenthèses pianistiques avec les Danses hongroises nos 1 et 2 et quelques valses tirées de l’Opus 39.
 
Espérons que la reprise de Liebeslieder Walzer, prévue au Floréal musical d’Epinal le 21 mai, pourra se dérouler devant un public nombreux. Pour l’heure, il faut encore compter sur le streaming : c’est par ce biais que Léo Warynski et Les Métaboles donneront le 25 mars le concert de sortie du disque « The Angels », en direct de l'abbaye de Royaumont où ils sont en résidence.

La musique vocale de Brahms, sous la direction attentive de Léo Warynski, parle au cœur autant qu’à l’esprit.

Olyrix - José Pons - Liebeslieder Walzer

Ce nouveau programme de l’Ensemble vocal Les Métaboles dirigé par Léo Warynski, entièrement consacré à Johannes Brahms, présenté en avant-première en septembre dernier en l’Abbaye de Royaumont (lieu privilégié de résidence de ces musiciens et chanteurs) revient, Salle Cortot et en streaming :

Avec les Liebeslieder Walzer de Johannes Brahms, Léo Warynski ouvre une nouvelle page plus romantique au sein de la programmation déjà riche de son ensemble vocal Les Métaboles. Il a souhaité pour ce faire mettre en valeur un piano à queue de Johann Baptist Streicher datant de 1847, aimablement prêté par La Nouvelle Athènes, Centre des Pianos Romantiques. Cette marque de piano était la préférée du compositeur, qui a beaucoup écrit et joué sur cet instrument durant sa période de maturité artistique, ceci jusqu’à sa disparition en 1897. Sur ce projet, Léo Warynski a collaboré avec deux pianistes spécialistes de l’interprétation sur piano d’époque, Yoan Héreau et Edoardo Torbianelli, ce dernier malheureusement retenu en Italie du fait des contraintes sanitaires est remplacé par le jeune et talentueux chef de chant Benjamin d’Anfray actuellement en résidence au sein de l’Académie nationale de l’Opéra de Paris. L’entente artistique des deux pianistes, qui jouent donc à quatre mains, apparaît idéale et particulièrement flagrante. Sur cet instrument qui résonne de façon toute particulière au sein de la petite Salle Cortot, conçue toute en bois, loin du flamboiement des pianos de concert modernes, les Liebeslieder Walzer pour 8 solistes vocaux, se parent d’une authenticité basée sur l’émotion première et sur la saveur de l’essentiel. Les voix se mêlent et se démêlent dans un camaïeu de couleurs et de timbres, ce dans une intimité propice et presque bienveillante. La musique vocale de Brahms, sous la direction attentive de Léo Warynski, parle au cœur autant qu’à l’esprit.

En première partie de soirée, l’émotion déjà démontre sa présence avec deux canons de l’opus 113 (7 et 13) durant lesquels les solistes vocaux font preuve d’une maîtrise complète et d’une qualité d’ensemble de premier plan, aspects significatifs renforcés par l’interprétation a cappella du Weltliche Gesänge (chants profanes) opus 42. Les Danses hongroises 1 et 2 pour piano à quatre mains et plusieurs courtes Valses de Brahms tirées de l’opus 39 complètent une soirée de qualité qu’il est possible de retrouver, soit sur la plateforme en ligne Recithall ou au Floréal Musical d’Épinal le 21 mai prochain. 

... la pureté de la couleur chorale et la précision du chant

premières loges - Gilles Charlassier
 - Liebeslieder Walzer

... la pureté de la couleur chorale et la précision du chant

premières loges - Gilles Charlassier - Liebeslieder Walzer

Six mois avec un premier concert à Royaumont en fin septembre 2020, où la relative accalmie de la pandémie avait autorisé le public, c’est à huis clos, salle Cortot, et avec une diffusion sur RécitHall, que l’ensemble Les Métaboles redonne, en ce vendredi 5 mars 2020, le programme articulé autour des Liebeslieder Walzer de Brahms, qui, par ailleurs, met en valeur un piano d’époque, confié aux doigts de Yoan Héreau et Benjamin d’Anfray, ce dernier remplaçant Edoardo Torbianelli, retenu par les restrictions imposés aux déplacements internationaux en ces temps de crise sanitaire et politique.

La soirée s’ouvre sur deux Canons de l’opus 113, n°s 7 et 13, reprenant deux lieder du Winterreise de Schubert. Si le rubato de l’écriture romantique est moins familier aux solistes des Métaboles, experts dans le répertoire contemporain, la pureté de la couleur chorale et la précision du chant sert la lisibilité de la polyphonie comme celle du texte et d’émotions distillées avec une belle pudeur. On retrouve cette retenue dans les deux Quartette op. 112a et les trois Quartette op. 31, dans lesquels le dessin vocal esquisse de délicates aquarelles, équilibrées avec soin. Les Weltliche Gesänge op. 42 confirment ce cisèlement du matériau, dans une évidente alchimie entre le verbe et la texture chorale éclairant la musicalité de la langue allemande.

Ce corpus est tressé de deux séquences purement instrumentales, à quatre mains, qui mettent en avant la clarté de la sonorité et de l’articulation harmonique de l’instrument, en parfaite symbiose avec l’esthétique défendue par Léo Warynski et son ensemble Les Métaboles. Les deux premières Danses hongroises WoO1, dans leur version princeps pour clavier, distillent un balancement galbant d’élégance la source populaire et folklorique, qui s’affirme également dans les cinq numéros puisés dans le recueil de Walzer op.39 (les n°s 1, 4, 5, 15 et 16).

Ce sens de la carrure et de l’expression est magnifié dans le cycle des Liebeslieder Walzer op. 52, qui, dans la déclinaison d’une remarquable variété de configurations aux confins d’un mini-théâtre intime, offre à la plupart des solistes une tribune à sa singularité vocale, sans que ce camaïeu n’altère l’unité de l’ensemble. Le recueil se parcourt ainsi comme un album de miniatures – en un héritage que d’aucuns pourraient dire schumannien. A la fois attentifs aux détails comme à la dynamique et à l’architecture de ce voyage musical, les interprètes livrent une lecture sensible de ces Liebeslieder Walzer refermant une soirée brahmsienne intime qui pourra peut-être rencontrer à nouveau un public autre que derrière un écran, à Epinal, si les restrictions sont levées le 21 mai prochain.

2021

novembre

Jeudi 11 novembre 2021 - 17hLiebeslieder WalzerMusée Würth - Erstein

Derrière Brahms le titan, ambitieux héritier de Beethoven et Schumann, se tient l’amoureux de la voix, l’observateur complice des coutumes viennoises. C’est celui-ci qui compose des valses pour piano à quatre mains et ensemble vocal, à destination des amateurs. Chants d’amour au rythme de danse, ces Liebeslieder Walzer expriment tour à tour le désir, la nostalgie, le chagrin, l’amusement dans le dialogue des cœurs. À ce recueil emblématique, Léo Warynski joint plusieurs joyaux de l’art vocal brahmsien, où brillent les couleurs des Métaboles.

Les Métaboles
Yoan Héreau et Edoardo Torbianelli, piano
Léo Warynski, direction musicale

mai

Vendredi 21 mai 2021Annulé - Liebeslieder WalzerFloréal musical d'Epinal

Derrière Brahms le titan, ambitieux héritier de Beethoven et Schumann, se tient l’amoureux de la voix, l’observateur complice des coutumes viennoises. C’est celui-ci qui compose des valses pour piano à quatre mains et ensemble vocal, à destination des amateurs. Chants d’amour au rythme de danse, ces Liebeslieder Walzer expriment tour à tour le désir, la nostalgie, le chagrin, l’amusement dans le dialogue des cœurs. À ce recueil emblématique, Léo Warynski joint plusieurs joyaux de l’art vocal brahmsien, où brillent les couleurs de ses Métaboles.

Les Métaboles
Yoan Héreau et Edoardo Torbianelli, piano
Léo Warynski, direction musicale

2020

septembre

Dimanche 20 septembre 2020 - 15h30Liebeslieder WalzerAbbaye de Royaumont - Asnières-sur-Oise

Derrière Brahms le titan, ambitieux héritier de Beethoven et Schumann, se tient l’amoureux de la voix, l’observateur complice des coutumes viennoises. C’est celui-ci qui compose des valses pour piano à quatre mains et ensemble vocal, à destination des amateurs. Chants d’amour au rythme de danse, ces Liebeslieder Walzer expriment tour à tour le désir, la nostalgie, le chagrin, l’amusement dans le dialogue des cœurs. À ce recueil emblématique, Léo Warynski joint plusieurs joyaux de l’art vocal brahmsien, où brillent les couleurs de ses Métaboles.

Les Métaboles
Yoan Héreau et Edoardo Torbianelli, piano
Léo Warynski, direction musicale